Cycle lunaire

  

 

 

 

 

                            Céréales Et Biodiversité

 

          Retrouver les variétés originelles issues de l'Hybridation

 

   Depuis longtemps, les agriculteurs ont chercher à améliorer leurs

   semences en sélectionnant les meilleures graines et en procédant par

   hybridation pour améliorer la résistance aux maladies.

 

   Dés 1920, profitant des bénéfices qu'il tirait du commerce des vins,

   Raoul Lemaire a recherché des solutions pour concurrencer les

   semences canadiennes, il a pu intéresser et s'adjoindre de nombreux

   scientifiques

 

   iLparviendra à obtenir des blés de qualité reconnus par les profession-

   nels de la boulangerie et recevra de nombreux prix, il sera même

  proposé pour obtenir un prix Nobel* !

 

  Raoul Lemaire à 75 ANS.                 Il s'associera avec Jean Boucher pour créer la société Lemaire-

                                               Boucher pour développer l'agriculture Biologique en France.

 

   il obtiendra des blés qui peuvent se semer à plusieurs périodes, pour "diminuer la famine mondiale".

 

   Devenu Biologiste, grâce aux bénéfices qu'il obtient sur le commerce du vin,

 

   En 2004, nous avions réuni près de Poitiers,  l'association AFAB de Jean Boucher, des agriculteurs  

   Bio et non bio, des scientifiques pour essayer de donner un coup de pouce au mouvement

  

biologique qui s'essoufflait.

 

  Jean Boucher a eu cette phrase :

   "Si Raoul Lemaire n'avait pas existé on n'aurait pas eu d'agriculture biologique en France" !

 

    Extrait de la préface du livre de Jean Boucher " Précis d'Agriculture Biologique" par Raoul Lemaire, Généticien (1970)

Pour comprendre le problème des semences et de la biodiversité, il faut tout d’abord se rappeler que la diversité ne devrait pas se trouver seulement dans les forêts et les Parcs Naturels mais également dans l’assiette des consommateurs.

 

La biodiversité ce n’est pas seulement les plantes sauvages mais aussi les innombrables variétés de fruits, légumes et céréales que nos anciens cultivaient et sélectionnaient dans chaque région, terroir et village.

 

Mais voilà, en seulement un siècle, 95% de cet inestimable patrimoine de l’humanité a déjà disparu.

 

Ceci est d’autant plus grave que ce sont justement les variétés anciennes de population (plantes) qui sont indispensables pour l’agriculture biologique car ce sont ces variétés de population (plantes) qui sont à la fois capables de s’adapter en seulement deux ou trois générations au changement climatique ou d’apprendre à résister aux maladies sans aucun traitement biologique ou chimique.

 

Le fait que tout est fait dans le monde pour empêcher ou même interdire l’utilisation et la reproduction de ces variétés.

 

Bien sûr cela est préjudiciable au développement de l’agriculture biologique mais encore plus à la santé des consommateurs.

 

Par exemple, plusieurs études démontrent que ce ne sont pas seulement les anti-oxydants des fruits et légumes qu ont un pouvoir anticancéreux ou virucide, mais surtout les molécules (naturelles) qui permettent aux plantes de se défendre contre les maladies et certains prédateurs.

 

Il est donc facile de comprendre l’intérêt que serait la possibilité pour les paysans d’utiliser, de produire, diffuser et vendre ces anciennes variétés de  population (plantes) et de pouvoir librement donner, vendre, échanger les semences de ces variétés surtout lorsque l’on fait comme lui de la sélection depuis presque 20 ans pour apprendre à ces variétés anciennes de légumes à résister par elles mêmes aux maladies, à la sécheresse ou au contraire aux excès d’humidité.

 

Par exemple, des plants de tomate qui prospèrent et produisent des fruits de 300 à 800 grammes dans une terre de garrigue méditerranéenne après 6 mois sans la moindre pluie et sans irrigation.

Pour bien comprendre la situation actuelle, il faut tout de même faire un résumé historique.

 

Depuis la préhistoire jusqu’aux années 1890, les semenciers n’existaient pas, c’était les paysans, les villageois qu produisaient, sélectionnaient, échangeaient leurs semences.

 

Cela avait créé une biodiversité presque sans limites car les variétés de population (plantes) qu’ils utilisaient ont la faculté de s’adapter très rapidement au terroir, au climat et même aux désirs des personnes qui les cultivent. Ceci à condition bien entendu de faire la sélection dans le bon sens, ce que faisaient très bien les paysans depuis des milliers d ‘années. Mais cette connaissance s’est presque complètement perdue en un siècle seulement.

 

Pour en revenir à 1890, certaines personnes dans le monde ont voulu devenir semenciers avec l’idée qu’il fallait créer des races, des variétés, des lignées pures, si l’on y pense bien, on peut comparer ce genre d’idées à l’eugénisme et au nazisme.

 

Le premier problème qu’ils ont rencontré, c’est qu’il est très difficile de vendre des semences à des paysans qui en avaient déjà à profusion.

 

Ils ont donc orchestré avec l’aide des scientifiques et des états de l’époque une campagne de dénigrement du monde paysan où il était surtout question de convaincre les paysans de leur ignorance, de leur inculture et surtout du fait que la sélection et la production devait impérativement être faite par des professionnels et des scientifiques car les paysans ignorants et incultes, voir stupides ne pouvaient faire autre chose que de faire dégénérer les variétés.

 

Ce dogme complètement invraisemblable est toujours d’actualité car il est toujours à la base des réglementations et du discours de la plupart des chercheurs en agronomie.

 

Dans les années 1920, les semenciers qui commençaient à être bien en place ont bien été forcés de constater que c’était bel et bien eux-mêmes qui avaient complètement fait dégénérer leurs variétés, leur lignées pures car en fait pour obtenir leurs lignées pures ils avaient beaucoup trop pratiqué la consanguinité et complètement restreint la biodiversité au sein des variétés qu’ils avaient sélectionnées."

 

Il semblerait que très récemment, les agriculteurs peuvent utiliser leurs semences pour resemer.

 

 

 

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                                                                                                                                                     Dernière modification : 31 décembre 2020