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Le Maraîchage et le Jardinage
On peut considérer le maraîchage comme la culture expansive du jardinage.
Le jardinier est censé nourrir une famille et a besoin d'une surface de 100 m² par personne, pour une année.
Le maraîcher doit nourrir au moins mille personnes par an, la surface employée, les techniques, la rotation des cultures, sont différentes, même si le principe de faire pousser un fruit ou un légume reste le même :
Le maraîchage est une entreprise industrielle qui doit mettre tous les atouts de son côté, cela suppose que l'on ait fait une étude de marché, sur ce qui est le plus demandé, dans la région (le transport coûte cher). Cela n'occulte pas de proposer des originalités anciennes.
L'organisation du travail, la disposition du terrain, la minimum de surface disponible, le choix des terreaux, des apports, la disponibilité de l'eau, sa qualité, la qualité semences, la rotation des culture, ne laissent la place à aucune improvisation.
Cela demande aussi une formation adaptée, et un stage chez un professionnel.
Quoi qu'il en soit,
Maintenir la qualité du sol, son équilibre, sa vie biologique. son immunité naturelle, sont des règles absolues, universelles !
Que la culture soit en pot (fleurs ou épices) en terre, sous serre ou en pleine terre dans un champ, la qualité de la terre employée devra être irréprochable, et l'eau devra être épurée, dynamisée.
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Cela suppose que l'on ait assez d'espace disponible, un apport d'eau conséquent avec la possibilité de l'épurer.
un système de récupération d'eau est impératif si l'on ne dispose pas d'une arrivée d'eau, ou la proximité d'un cours d'eau.
La quantité d'eau nécessaire dépendra en grande partie de la façon le sol sera cultivé et protégé.
Dans une culture soutenue, on estime qu'il faut, au moins soit10 litres d'eau par m²/jour, ce qui peut représenter 100 m3 par l'hectare et par jour. ou une pluviométrie supérieur à 20 mm d'eau par jour. ce qui peut parait exagéré, mais courante.
Un bon sol est un sol qui contient 20 à 25 % d'eau, quand on rentre le doigt dans le sol, on doit sentir l'humidité, sans que la terre ne colle.
Un sol bien entretenu avec l'activité des vers de terre, peut retenir un minimum de 200 litres d'eau par m3 de sol arable soit environ 70 l/m².
Notre Méthode de Culture Naturelle économise l'eau.
Pour améliorer la qualité des sols, limiter les risques des maladies ou l'attaque des insectes, il faut ramener les limites de l'équilibre de l'humus proches de l'équilibre de la Terre Franche.
Les cultures effectuées en plein sol, comme au jardin, seront plantées ou semées selon le principe de l'assolement.
L'assolement fait remplacer une plante par celle d'une autre espèce pour que les bactéries et les enzymes se renouvellent, ce qui limite les risques de maladies.
Un légume sol (oignon, radis, rave, pomme de terre) est remplacé par un légume fruit tomate, courge, haricot) qui lui sera remplacé par une plante feuille (céleri, laitue, épinard) :
A chaque fois, on adaptera le terreau et le pH, à la plante qui sera cultivée, ensuite, on ajoutera la magnésium et les ajouts de plantes (tisanes ou décoction) ne seront appliquées que si c'est nécessaire.
Une analyse de terre est utile pour bien adapter le substrat aux plantes cultivées.
Il est impératif de griffer le sol pour extraire les racines des légumes qui ont été récoltés, avant de replanter autre chose, pour éviter les pourritures.
Dans le sol, les racines enterrées, les bois, ne se décomposent pas et deviennent la nourriture des termites, des scolopendres.
Le travail sous un châssis ou dans une serre impose de laisser des ouvertures pour que les bons insectes viennent visiter les fleurs.
Il faut aussi se méfier des armatures métalliques des serres qui agissent comme une cage de Faraday, confinant ce qui est à l'intérieur de la serre, empêchant les insectes pollinisateurs de venir faire leur travail salutaire.
Dans ce cas, il faut recréer un lien en réharmonisant l'équilibre vibratoire par des chants d'oiseau ( cassette).
On peut élever des bourdons pour améliorer la pollinisation.
Dans tous les cas, si on doit avoir recours à un traitement il faut privilégier les tisanes ou macérations de plantes qui sont souvent plus efficaces et moins nocives que les produits chimiques.
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