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Le Troc des Echanges Commerciaux
Pour réussir la transformation entre l'agriculture intensive et la culture naturelle, il faut sortir du système des marchés !
A quoi cela servirait-il de produire des aliments de bonne qualité si leur prix de vente est soumis à la loi des marchés financiers, ce qui déjà étrangle la rentabilité des agriculteurs conventionnels.
Au niveau des approvisionnements, la vente des semences, les plants ne paraissent autorisés qu'à la condition que ces produits soient inscrits au catalogue officiel, un système encadré pat l'état et les semenciers industriels.
L'utilisation d'une partie des récoltes en vue de les ressemer est aussi soumis à des conditions drastiques, dont une taxe qui va dans la poche des semenciers, ceux qui fabriquent des plantes hybrides du type F1, avec des pesticides préventifs et des OGM, (qui les empoisonnent).
Le troc est un rapport convivial entre producteurs et utilisateurs
A l'origine de notre civilisation, les premiers villages étaient des communes libres où tout appartenait à la communauté, les vêtements, les outils, les produits de la chasse, de la pèche et des cultures.
On s'échangeait tout contre le temps qu'il fallait pour réaliser ce dont on avait besoin, une paire de sandales contre une semaine de pain ou un vêtement,
On troquait ou on convenait d'une unité de valeur telle qu'on la retrouve dans des communautés primitive : un coquillage rare, puis on a trouvé le moyen de produire des pièces de monnaie, etc.
Chaque activité était aussi respectable que l'autre et tous y trouvaient leur compte.
Celui qui quittait la communauté devait rendre ce qu'il avait et partait avec le minimum.
En France, Il a fallu que les moines évangélisateur viennent coloniser le pays par la religion, engendrer la peur de la vie après le trépas, en agitant le spectre du démon et de l'enfer, pour enrôler des villageois pour construire les églises, les châteaux, les cathédrales, en imposant la domination de l'église.
Sans revenir aux anciens temps, il peut être organisé une forme d'échange équitable, entre les producteurs d'une part pour conserver et développer la qualité des semences, des plants, et entre les producteurs et les utilisateurs d'autre part, pour que chacun y trouve son compte.
Pour les semences, les sociétés industrielles accaparent les produits d'origine et livrent des semences trafiquées, contenant des pesticides, des additifs anti-reproduction, limiteurs de croissances et des OGM.
Ainsi,les semenciers industriels ont le monopole des références autorisées et les agriculteurs sont devenus leurs otages, une forme de tyrannie qui ne peut être tolérée, même si l'Etat couvre et protège les semenciers en instituant une taxe sur ceux qui se réservent une partie de leur récolte pour semer la prochaine récolte.
La Constitution Des Droits de l'Homme et du Citoyen, arrachée par la Révolution Française, donne raison aux opposants de la tyrannie, comme un devoir d'indignation contre toute forme d'abus à la liberté des peuples, dès lors que la Santé des populations peut être atteinte par des manoeuvres frauduleuses.
Les semenciers depuis qu'ils se sont regroupés sous la dépendance des marchés financiers, essaient de modifier les semences pour qu'elles puissent résister et se développer dans des sols appauvris, dégradés, empoisonnés, ils détournent la règle qui était à l'origine de l'amélioration des semences pour les bonifier.
C'est ainsi que l'on est confrontés aux malversations des industriels qui cherchent par tous les moyens à minimiser les coûts de revient en utilisant des produits nocifs, prohibés, comme les farines animales dans l'alimentation des animaux, les vaches laitières, les porcs, la volaille, comme les résidus des boues de station d"épuration contenant des antibiotiques, des métaux lourds pour servir d'additif aux engrais chimiques, ETC...
Pour les récoltes, la généralisations de la vente directe : - Sur les marchés locaux où l'on trouve les maraîchers, les paysans, les apiculteurs, les bouchers, ... - Dans des magasins locaux de producteurs, un local commun pour présenter et vendre les récoltes. - Par les "AMAP" : Association pour le Maintien de l' Agriculture Paysanne : chaque semaine un distribution de paniers contenant des fruits et des légumes. - A la ferme, soit par des préparations organisées ou en récolte directe dans les champs. - Dans des distributeurs automatiques (Laits, légumes, ...)
Se sont des systèmes à encourager, à développer, parce qu'il est impensable de brader la qualité obtenue en laissant coopératives agricoles de vendre la qualité au prix des marchés boursiers, au prix des produits industriels, dégénérés, empoisonnés par les pesticides.
On ne peut pas continuer à laisser les grandes surfaces dicter la baisse des prix des récoltes, synonymes de baisse de revenus par les producteurs qui sont obligés de vendre ces récoltes sous le seuil de leur rentabilité, sous le prétexte qu'ailleurs on produit moins cher.
On doit organiser la révolte des indignés :
- s'opposer aux taxes iniques, par le troc associatif où le conseiller technique sera le représentant du producteur pour diffuser les bonnes semences en faisant réserver là, dès le semis, ce qui sera utilisé par un autre ailleurs. ( Une loi européenne vient d'être publiée pour autoriser le paysan européen à choisir ses semis).
- Rechercher des acheteurs de la qualité, au niveau de l'Europe, parce qu'il y a un déficit énorme entre la demande et l'offre, c'est encore une façon de se libérer de l'emprise des marchés financiers.
- Organiser les troc entre lescéréaliers et les éleveurs sur les utilisations de paille et de compost, ce que produit l'un est utilisable, une fois valorisés, par l'autre.
- Promouvoir certaines récoltes dès l'instant qu'elles ont une bonne qualité énergétique (QUEANS), parce qu'elles sont une véritable réponse préventive et souvent curatrices aux causes des allergies et des intolérances.
- Améliorer les énergies en les rendant plus économiques, en cessant de faire croire que bien des solutions alternatives (panneaux voltaïques, éoliennes,...), sont super rentables alors qu"elles ne couvrent parfois que le coût de leur entretien et pas forcément ceux de la ferme.
Il existe une solution à développer : l'Energie Libre.
- Il faut sensibiliser les populations aux possibilités que la qualité n'est pas l'utopie annoncée par les industriels.
C'est facile pour les industriels de vanter les mérites par des "Savants" en blouse blanche :
- D'une eau minérale ou de source parce qu'elle contient beaucoup de magnésium et de calcium, alors que leur contenance en minéraux est souvent trop chargée, puisque l'excès de minéralité (plus de 130 mg/l ) est la cause principale des maladies modernes, un risque aggravé par une forte alcalinité.
- De manger 5 fruits et légumes par jour si on a à sa disposition que des produits industriels frelatés, et quand au sport, 30 à 40 minutes de marche à pied par jour seront de toutes façons bénéfiques.
- Des plats préparés, des barres de céréales chocolatées ou non, des boissons gazeuses, des produits alimentaires trop sucrés, trop salés, trop gras, qui sont la cause principale du diabète et de l'obésité.
- De l'apport de calcium par les produits laitiers alors que l'on constate que ceux qui en abusent augmentent leur déficience en calcium, tout simplement parce que le magnésium a été banni des aliments (trop blanchis, édulcorés) et que la vitamine D est la panacée (on oublie que cette vitamine est celle que nous apporte le soleil).
Vingt minutes d'exposition au soleil, les bras et jambes nues, suffisent pour un apport quotidien, de vitamine D et dans les périodes où le soleil se cache, les poissons gras ( Saumons truite, sole,) les oeufs et le foie de veau peuvent être des sources appréciables.
- Etc
On n'a rien fait quand on n'a pas tout bien Fait
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