Cycle lunaire

  

 

 

 

 Les cations actifs

            Les   Eléments  Essentiels  à la  Vie

 

                        Calcium  -  Magnésium  -  Potassium  -  Silicium  -  Souffre

 

  Suivant les lieux géographiques, notre pays se divise en quatre grandes zones qui se recoupent :

 

    - Les zones montagneuses élevées de 1000 M à plus. les roches dures...

 

    - Les zones volcaniques, des zones ou la lave a recouvert les roches.

 

    - Les plateaux, vals, en général des zones calcaires

 

    - Les Vallées ou lits des fleuves et rivières un sol drainés par les alluvions, les sables et les limons..

 

 La composition des terres est obtenue par séchage, pour définir le taux d'humidité, brûlage pour obtenir le taux

 d'humus, puis dilution et filtration pour extraire l'argile, et dissolutions par l'acide pour extraire le calcaire et la

 silice...      

 

 L'humus contient les éléments organiques en voie de décomposition, mêlés à la terre, dans la zone supérieure

 de la couche terre arable ( moins de 5 cm).

 

 Par granulométrie, on distingue principalement quatre éléments physiques qui sont principalement des silicates

 ( Si O²)

 

 Le sable grossier, le sable fin, le limon, et l'argile. soit près de 80% des sols.

 

 L'argile est un composé de silicate d'alumine ( Si O² Al) le seul élément expansif qui peut floculer, c'est à dire

 gonfler, pour étendre sa surface interne composés de feuillets microscopiques, et développer une énorme surface de

 captage des poisons  chimiques du sols. (8 m² par mm3 d'argile montmorillonite)

 

 L'argile la plus compacte est l'argile grasse, contenant des marnes, pouvant aller jusqu'à la formation du tuf, c'est à

 dire de l'enrobage des calcaires à la concrétion des silices entourés d'une gangue argileuse, par la perte de l'eau : ce

 que l'on défini par une minéralisation oxydante...

 

 Les argiles lourdes, sont celles qui ont retenu une certaine masse d'humidité et qui se définissent par leur capacité

  d'absorption :

 

    - Les Kaolins :  Ils ont une faible capacité de floculation, et sont réservés à la production de faïences et de

      porcelaines.

 

    - La Bentonite, elle a une capacité a floculer, mais son poids spécifique supérieur est préféré pour servir de

      décolmatage de fuite de fonds d'étang, de digue, ou pour boucher les puits d'extraction ou perte de pétrole sous-

      marins.

 

    - La Montmorillonite. (De la région de Montmorillon, dans le département de la Vienne). c'est ce type d'argile qui a

       le plus grand pouvoir de floculation, puisque dans 1 gramme on pourrait développer jusqu'à 800 m² de surface   

       utile...

 

  La floculation est la particularité qui confère à chaque grain microscopique ou micelle de polarité électrisée

  négativement de retenir les minéraux polarisés positivement : Le Calcaire (Ca++), le magnésium Mg++,...

 

  Les liaisons obtenues par le captage des minéraux, ne se font qu'en milieu aqueux et la molécule obtenue prend

  une structure colloïdale, synonyme de particules amalgamées... 

 

  Cette particularité de floculer, donc de s'amalgamer, est une fonction majeure de la vie des sols, parce qu'une

  argile, dont la granulométrie moyenne est de l'ordre de 20 millièmes de millimètres (20 microns :µ) lui permet de

  ne pas être entraînée par le ruissellement des eaux dans les nappes phréatiques.

 

  Les éléments qui sont les plus aptes à permettre la floculation des argiles, sont le calcaire et le magnésium.

 

  Si le calcaire est en relative abondance dans les sols (de 20 à 1000 t/ha) le magnésium est plus rare

    (de 10 à 60 t/Ha),

 

 Or la fonction du magnésium est si importante, si utilisée, qu' elle est la cause de son usure rapide et désastreuse

 quand rien n'est fait pour en compenser la perte.

 

 Le processus actif de la vie des sols est sa capacité à mettre en oeuvre la transformation des minéraux sous une 

 forme assimilable par les plantes : La cristallisation.

 

 C'est un processus saisonnier qui fait intervenir les stades de refroidissement et de réchauffement du sol, à la

 manière du déroulement de la formulation d'un molécule active en chimie :

 

 Il ne sert à rien d'avoir la formule chimique d'un produit si on ne connaît pas son procédé de mise en oeuvre, c'est à

 dire les étapes intermédiaires qui permettent la liaison intime des molécules de deux produits précis d'une base avec

 une  autre, le catalyseur qui va permettre la liaison, son expansion et la température adéquate, avant que de passer à

  l'étape suivante, comme cela a été le cas pour la fabrication des rayonnes, pour remplacer la soie des parachutes.

 

  Les bio-dynamistes de l'école Steiner, utilisent des préparations comme la 501 qui consiste à :

 

    - Mettre de la bouse de vache (qui contient les matières actives enzymatiques et protéiques des plantes et celles

       produites par l'estomac de l'animal.)

 

    - Remplir des cornes de boeufs de cette bouse. Les cornes d'un animal sont ses antennes magnétiques qui

       concentrent le carbone C+ de l'air, sous l'effet du déplacement de l'air (le vent), par opposition aux sabots qui

       sont les contacts avec le sol négatif   

 

    - Placer les cornes dans une enveloppe osmotique : la peau d'un animal corné (le cerf). ce qui va permettre une

       transformation interne des minéraux par les enzymes, dans un confinement anaérobique (sans oxygène), sans

       qu'une dégradation complète puisse s'opérer par la faune de sol. Seule l'humidité du sol peut franchir la peau.

 

    - Enterrer le tout à une faible profondeur, dans le sol, en recouvrant le tout de 50 cm de terre, à l'automne....

 

    - Déterrer au printemps, et constater que la bouse s'est transformée en terreau brun, une forme de compost

      finement divisé qui a acquis une puissance catalytique telle qu'elle dope le fonctionnement du sol pour les

      cultures à venir. 

 

      Les bactéries ont puisé le carbone des cornes pour l'associer aux protéines animales et végétales par le même

      processus qui permet à l'oeuf de se former au sein de la matrice utérine, à l'abri de l'oxygène et des

      rayonnements.

 

       (Un environnement créatif que les mesures de Bio-Electronique qualifient de milieu Acide et Réducteur)

 

      Plusieurs conditions doivent être réunies pour que cela puisse fonctionner avec un maximum d'efficacité : 

 

      - Que le sol contienne, en suffisance, les minéraux qui assureront les besoins des cultures à venir.

 

      - Que le sol soit équilibré dans les rapports entr'eux et notamment le rapport Mg/K supérieur à 2,5..

 

      - Que l'eau qui serve aux apports soit acide et réductrice, la moins minéralisée.        

 

      - Que la polarité magnétique soit orientée du fond de l'humus, vers la surface, dans le sens de son expansion..

 

   Ces conditions, Rudolf Steiner, considéré comme le père spirituel de l'agriculture Bio-Dynamique ne pouvait les

   avoir enseignées puis qu'il est décédé, en 1925, soit un an après son  "Cours aux agriculteurs" :

 

   La Communication des travaux de l'Ecole de Nancy sur la relation mouvement/énergie des micelles dans le milieu

    colloïdal des cellules, Commencé en 1880, n'a été publié qu'en 1930.

 

   L'explication des phénomènes oscillatoires et de l'énergie vibratoire n'ont été découverts par Georges

   Lakhovsky qu'en 1925, communiqués à l'Académie des Sciences par E. D'Arsonval en 1930...

 

  La Bio-Electronique n'a été mise au point par Louis Claude Vincent qu'en 1946, son application à l'agriculture par 

  son assistante Jeanne Rousseau que de 1960 à 1972.

 

  Joseph Favier, en 1951, dans son livre  "Equilibre minéral et santé", relatait:

 

    - Les travaux de M. Auguste Vilain, agriculteur chimiste à Lachapelle en Haute Marne, sur l'équilibre minéral des

      sols.  

 

    - Ceux de Mr. Louis Bromfield à Malabar farm et de Mr. E. Kuck de Brookside farm  dans l'Ohio aux états unis,

      sur la nécessité des apports en magnésium, par la Dolomie.

 

  - Les travaux sur l'homme par le professeur Pierre Delbet et son collègue le Dr. Neveu par le Chlorure de

      magnésium, qui guérissaient des maladies infectieuses ( Diphtéries, poliomyélite, tétanos, grippes,...)

 

    - Les cartes de France publiées par le pharmacien L. Robinet démontrant la similitude de la présence des

       cancers là où il y a une carence en magnésium.  

 

    - Les analyses de Javilliers, Lavolay ,Randoin, ... ,  et les rapports d'équilibre nécessaires .

 

    - Le remplacement des apports de la potasse par la soude rétablit dans les sols qui ont un excès de potasse un

          rapport K/Na acceptable...

 

  Les transmutations biologiques à faible énergie n'ont pu être démontrées qu'en 1972 par Louis Kervran. Cela

  explique comment les cellules végétales et animales peuvent opérer des modifications dans la structure internes 

  des éléments atomiques pour créer les éléments qui leur font défaut..

 

  Jean Boucher, dès 1972, a permis de démontrer qu'un compost rapide, préparé dans un enveloppe de

  confinement absolu, mettait en oeuvre un processus similaire, qui sans avoir la puissance catalytique d'une

  préparation du type 501, pouvait néanmoins équilibrer un sol, par le principe des transmutations biologiques.

 

  Une autre lecture des sols a été opérée par Phillips S Callahan en 1985 qui s'appuyai sur les travaux de

   Nikola Tesla, de Georges Lakhovsky, Fritz,  Popp,  Abrams, sur les phénomènes vibratoires.

 

  Le déséquilibre minéral des sols se traduit dans les plantes qui poussent dessus, lesquelles émettent de

   vibrations qui appellent les insectes de leur destruction.

 

  Le fait de rétablir l'équilibre des sols, transforme la fréquence de sa vibration, qui se transmet dans la plante qui

  agit comme une antenne,  ce qui fait que les insectes ne sont plus attiré par des plantes qui ont retrouvé un

  équilibre salutaire.

 

  Il y a une relation directe entre une fréquence vibratoire de qualité et le bon taux d'hydrate de carbone dans la sève

  des plantes  ( Suivant un article paru dans la revue Fusion par Arden D Andersen de l'Université de Clayton, qui

  utilise cette méthode pour rénover l'agriculture américaine en rétablissant les équilibres minéraux des sols.)

  

  Ces notions d'équilibres ne sont jamais définies ou expliquées dans les systèmes de culture intensive parce

  qu'elles vont à l'encontre de l'utilisation des engrais chimiques, des pesticides qui permettent et justifie leu excès,

  une source importante de bénéfices pour les industries. Un bon équilibre des sols en réduirait l'usage.

 

  De plus, la culture conventionnelle, intensive ou raisonnée, sont directement dépendantes d'un système coopératif

  qui est  devenu le pourvoyeur - relais d'engrais chimiques oxydés et de pesticides complémentaires et nocifs)...

 

  Comme Jean Boucher le rappelle, les équilibres du sol sont la seule condition de la restauration d'une

  alimentation saine.

 

  Les minéraux essentiels accomplissent, eux aussi, un cycle qui leur sont propres, tout comme ceux des cycles de

  l'Azote ou du carbone, dont les courbes dépendent du mode de culture qui leur sont appliquées.

 

  L'univers bactérien

 

  Dans tous les cas, les modifications biologiques des états des minéraux sont l'oeuvre des bactéries et des

  insectes microscopiques, dont la présence à tous les stades de ces transformations sont constatées et 

  déterminantes.

 

  Dans mes travaux de chimie sur la corrosion des métaux et les moyens de les protéger, j'ai pu observer

  l'étonnante puissance des bactéries, elles sont capables de de transpercer, en quelques jours, l' épaisseurs de

  plusieurs centimètres, l'acier inoxydable des tuyauteries ou des chambres de pompes...

 

  Qui n'a pas observé sur les galets d'une plage les perforations de structures minérales très compactes, proche du

  silex...

 

  Observés au microscope, les galets de mer, ou les pierres du sol possèdent une vie interne, malgré leur

  compacité apparente, tout comme les structures des météorites qui ont subi des températures démentielles pour

  nous parvenir.

 

  La bactérie est née avec la construction des planètes, dès leur construction, dès que la molécule d'eau a pu se

  combiner.

 

  Sans molécule d'eau, il n'y a pas de bactérie, c'est la première forme de vie. L'eau est bien la vie.

 

  Le caractère vivant de la bactérie est celui qui l'anime par le mouvement dit brownien des micelles qui la compose

  et  des réactions énergétiques qu'elles provoquent.

 

  Chaque type de bactérie est unique, elle n'assure qu'une seule fonction, de sa construction à sa division pour se

  recréer, tant que les éléments qui lui permette de le faire sont présents... 

 

  Dès que les conditions sont réunies, par l'équilibre de sa nourriture, un être vivant, animal, insecte, oiseau, poisson

  ou plante, peut voir le jour pour répondre à une fonction précise et parfois unique, ce qui crée la diversification.

 

  René Quinton avait découvert que l'évolution des espèces était due au degré de refroidissement de la planète et

  que si l'homme paraissait être la dernière, il y en aurait sûrement d'autres.

 

  Les constructions que les bactéries opèrent,  sont de constitution les plus diverses, cellulose végétales, de tissus,

  de membranes, d'os, d'émail ou de milieux plasmatiques, pour les êtres vivants.

 

  Elles peuvent se transformer en minéraux calcifiés, siliceux par la densification extrême de la fossilisation.

 

  C'est bien par les bactéries que les éléments minéraux sont attaqués, apprêtés pour être cristallisés et enfin

  devenir les agents énergétiques de la nutrition des cellules..

 

  Il faut toujours considérer les éléments naturels, comme ceux provenant de la nature, sous leur forme naturelle,

  parce qu'ils contiennent les ferments associés à leur assimilation, ce qui n'est pas le cas des formes chimiques

  dont l'oxydation thermique issue des réactions, a évaporé l'eau et tué les ferments.

 

  Quand on ne peut faire autrement, il faut toujours associer les éléments chimiques à des ferments naturels du

  type lactofermenté, non alcoolisés, en recréant les conditions de le fermentation assimilatrice.

 

  Le Calcium :

 

  Le calcaire est issus des roches calcaire, de la craie, du tuf. Il est d'une relative abondance.

 

   Sa dégradation dans le sol est le résultat de l'infiltration des eaux acides (acide carbonique, humique,

   sulfurique,...) des bactéries et de l'environnement acide de certaines racines d'arbre.

 

  Dosage du  Calcium : ( dans l'humus)

  Il est admis qu'un sol sablonneux est pauvre en chaux quand il en contient moins de 900 milligrammes/Kg (0,9g)

  normal  entre 1,5 g et 2 g/kg et riche quand il est supérieur à 2,5 g. par kilogramme de terre.

 

  Un sol argileux gras est pauvre en calcium quand il en contient moins de 2,5 g/kg, normal de 3 à 5 g/kg et riche à

  partir  de 6 g/kg.    

 

  Le rôle du calcium est de :

 

     - Favoriser l'activité microbienne du sol pour assurer la dégradation des matières organiques.

 

     - Assurer la nitrification de l'azote ammoniacal, en fixant l'azote nitrique pour former le nitrate de chaux.

 

     - Floculer l'argile en le coagulant, ce qui empêche l'argile d'être lessivé.

 

     - Augmente la perméabilité des sols à emmagasiner l'ait et l'eau qui ameublissent le sol.

 

     - Diminue l'acidité des sols, mais peut entraîner le lessivage des éléments, si il est dominé par un excès de   

       potassium.

 

     - Participe à la fertilisation de l'humus en rendant le potassium assimilable par les plantes..

 

     - D'intervenir dans la formation des os, de la dentition et des ongles, et à l'assimilation des glucides si il est

        associé au magnésium.

 

     - Contribue à la régulation sanguine, la coagulation du sang, participe à la vie cellulaire...

 

  L'apport naturel en calcium :

 

   La chaux n'est à utiliser que pour les terrains pauvres en calcaire. surtout pour les sols argileux et compacts,

   dans le cadre d'un sous-solage sous la forme de chaux vive.

  

   Celle du carbonate de calcium est moins rapide, mais convient mieux aux amendements des sols sablonneux et

   léger en association avec l'argile. .

 

    La craie naturelle contient près de 80%  de carbonate de calcium, celle dite phosphatée contient du phosphate

    tricalcique., elle peut être préférée en cas de besoin en phosphore.

 

    Le Maërl ou lithothamne est produit par les coraux, il contient des sels iodés et des poisons des mollusques

    quand il est vivant, il n'est souvent plus disponible tel quel...

 

    Le carbonate de magnésie ou dolomie contient près de 50% de carbonate de Chaux pour 48% de magnésie.

 

    La marne est un mélange variable de chaux, d'argile et de sable, avec des oxydes de fer et de magnésie.

 

    Le falun est une marne coquillière, composée de coquillages, de sable grossier, avec des petites quantité de

    phosphate et de potasse, il a la particularité de se décomposer facilement à l'air comme la marne que l'on enfoui

    après quelques  jours...

 

 Le  Magnésium,  ce Cation est incontournable!

 

  Le magnésium vient de la dégradation des roches volcaniques et calcaires.

 

  Il est présent dans de grandes régions sous la forme de dolomies (Carbonates de magnésium), celle de Quimper

  Bretagne ouest, une bande de terre allant de Nantes au mont Saint Michel, par Rennes, le Poitou, La chaîne des

  Pyrénées, le sud du Massif Central, le Midi Pyrénées, le Roussillon, la Côte d'Azur, une partie des Alpes de Hautes

  Provence, la Franche Comté, les vosges. suivant une carte établie par Robinet en 1928, qui se superpose avec

  celle qu'il a faite sur les régions les plus pauvres en cancer, loin des grandes métropoles.

 

  Quelques années plus tôt Georges Lakhovsky avait lui aussi établi une carte du cancer en se basant sur les états

  civils, de déclaration des décès donnés, par les hôpitaux qui mentionnaient les adresses des malades.

 

  Ce début du vingtième siècle, commence à établir la différence entre la ville et la campagne, par le fait que ceux

  qui sont les plus vulnérables aux maladies modernes sont ceux qui n'ont plus la relation avec le sol natal et la

  nourriture qui  y est produite, surtout si ce sol est porteur de magnésie.

 

  Quand Pierre Delbet, éminent Chirurgien des Armées sur le front de 1915, constate que le Chlorure de

  Magnésium, tiré de l'eau de mer, est plus efficace que les produits désinfectants ( Ether, Chloroforme, alcools),

  pour nettoyer les plaies, accélérer la guérison, limiter les cicatrices, il en cherche la raison et découvre que le

  blutage des farines pour obtenir le pain blanc, tout comme le raffinage du sel blanc, ont ôtés la quasi totalité des

  minéraux utiles à la santé.

 

  Non seulement le Chlorure de Magnésium est un désinfectant, mais il agit aussi, au sein de l'organisme pour

  rétablir le fonctionnement du système immunitaire en réorganisant le fonctionnement cellulaire, par le

  rétablissement équilibré du fonctionnement nutritionnel

 

  Là encore le Professeur Pierre Delbet, mais aussi le Dr. A Neveu, et bien d'autres, vont démontrer toute l'étendue

  de l'activité et du champ d'action (prophylaxie), du Chlorure de Magnésium, la Cytophylaxie.

 

  Des centaines de malades sont guéries dans un temps relativement court : La diphtérie, la broncho-pneumonie, la

  pneumonie,  l'asthme, le coryza, l'emphysème,  la tuberculoses, le rhume des foins, la coqueluche,  la scarlatine,

  les abcès et les furoncles,  les dermatoses, l'intoxication alimentaire, l'anthrax, la Poliomyélite, l'ostéomyélite, la

  diarrhée verte du nourrisson, la fièvre puerpérale,...

 

  Dans son livre "L'agriculture et la Santé", Pierre Delbet décrit les observations vétérinaires du Dr. Neveu, où il est

  fait état de guérisons des animaux atteints de la fièvre aphteuse, la tuberculose, le choléra aviaire, la diphtérie, la

  maladie carrée, la piroplasmose, la gourme des chevaux, le rouget des porcs, la coccidiose des lapins, la

  tuberculose, la typhose, ...

 

  Dans les sols, Jean Boucher, confirme dans son livre "Pour une véritable agriculture biologique", que l'activité du

  magnésium, joue à la fois un rôle essentiel, régulateur des cations, catalyseur des oligo- éléments, une fonction    

  déterminante pour  l'équilibre et la santé des sols, en liaison avec l'argile.

   

  Dosage du magnésium.

 

  Pour les êtres vivants, Delbet et Neveu avaient établis la règle de 20 g par litre d'eau, et l'absorption d'un verre

  ( 20 cl) toutes les 3 heures. ( Les premiers verres ont souvent un effet laxatif qui nettoie les intestins.)

 

  Compte tenu de tout ce que le magnésium apporte et participe aux différentes phases de la construction vitale,

  Jean Boucher a estimé que le dosage du magnésium, dans le sol, devait être au moins deux fois  et demi

  supérieur au potassium ( Mg/K = 2,5), comme il l'est dans les terres alluvionnaires du Nil, dont la composition sert

  de base à la constitution d'une terre dite Franche.

 

  En tout état de cause le dosage par Kilogramme de terre dans le sol ( Humus)  :  ( Ca + Mg) / P  = 4

 

     Soit :   Calcium (Ca) =  1 500 mg  +   Magnésium  Mg = 500 mg / Phosphore ( P) = 500 mg 

          ( le Potassium (K=) devrait être dans ce cas :  Mg / K  = 2,5 soit  K = 125 mg.

 

  Le rôle du Magnésium :  Il est :

 

    - Le Régulateur de l'assimilation et de la fixation du calcium dans les os de l'homme et des animaux.

 

    - Le stabilisateur de l'action du potassium et le régulateur du rythme cardiaque.

 

    - Le catalyseur qui  permet au calcium de floculer l'argile, ce qui permet à l'argile de piéger les polluants et de les

       transformer.

 

    - L' agent dynamique qui permet la cristallisation minérale pour améliorer la nutrition cellulaire en libérant le

       carbone du calcium.

 

    - Le défenseur des fonctions cellulaires en renforçant et régulant les défenses immunitaires.

 

    - Le carburant  des fonctions assimilatrices allant jusqu'à participer à l'évacuation des déchets...

 

  Sa carence est l'un des facteurs aggravant des maladies, surtout par le fait que notre alimentation moderne

  l'élimine de nos assiettes par les raffinages excessifs des denrées naturelles...

 

  Le Potassium

 

   La potasse provient de la dégradation des roches volcaniques par érosion de l'eau et l'activité des bactéries.

   elle est souvent associée aux alluvions ou débordement des rivières et des fleuves.

   Les cendres des végétaux en contiennent une grande partie.

 

  Dosage  de la Potasse :

 

  En règle générale il est considéré que les teneurs en potasse d'un sol sont plus que suffisantes pour assurer les

  besoins  ( 1à 2 g / Kg de terre), mais elle est retenue par le complexe argile/humus ce qui rend sa disponibilité

  restreinte. 

 

  Les besoins sont estimés à  0,5g / kg pour une légumineuse et 0,3 g / kg  pour une céréale.

  Tout excès de potasse est préjudiciable, il accélère le rythme biologique (Il est le moteur de l'activation cardiaque),

  mais  en présence d'un excès de calcium, les bactéries  transforme la potasse en sodium, ce qui bloque le

  fonctionnement bactérien de l'humus, mais accélère le lessivage des matières azotées (Nitrates, nitrites,) de

  l'argile, perte d'eau... (Le sodium est déliquescent, il dissout l'accrochage électronique des minéraux).

 

  L'excès de potasse est préjudiciable à l'équilibre des sols, parce qu'il renforce la compacité, mais aussi il rend les

  fibres des plantes plus cassantes, le pourrissement plus rapide, active les maladies et les attaques des

  insectes.....

 

  La sylvinite qui est une terre contenant, après broyage, de 30 à 35 % de chlorure de potassium et plus de 50 % de

  sel. on lui préfèrera le sulfate de potasse Kiésérite).

 

    Le rôle du Potassium :

 

     - Il participe à la photosynthèse au niveau des feuilles pour l'assimilation des glucides, il favorise l'action de

       l'énergie lumineuse. 

 

     - il intervient dans la formation des sucres et amidons, comme catalyseur des protéides en association avec

       l'azote.

 

     - Il joue un rôle important dans le processus capillaire qui permet la montée de la sève dans la plante.

       On le compare au carburant d'un moteur, ou d'une pompe, le pulsateur de l'activité vasculaire ou cardiaque.

 

  Le Phosphore  ou plus exactement sa forme anhydride  P2 O5 : Une valeur constante :

    (142 g d'anhydride phosphorique contient 80 g d'oxygène et 62 g de phosphore)

    On l'appelle injustement acide phosphorique.

 

  Le phosphore existe dans les sols sous la forme de phosphate tricalcique, qui est peu soluble.

 

  Il est solubilisé par l'acide humique du sol, notamment par l'acide carbonique de l'eau et les bactéries.

 

  Il est faiblement dissout par l'eau qui le rend disponible pour les plantes, lesquelles ne l'assimilent qu'en fonction de

  leur besoins et de la polarité des sols.

 

  On considère qu'un sol est riche phosphore s'il en contient plus de  350 mg / kg et pauvre en dessous

   de 120 mg / kg, cependant, il est nécessaire de disposer d'une plus grande quantité pour les cultures dans le

   cadre des rééquilibrages.

 

  Rôle du Phosphore :

 

  Au sein de la bactérie il participe à la formation de l'ADN , en association avec L'azote et l'hydrogène pour former

  les protéines, en se combinant avec les albuminoïdes : la Nucléine, la phytine, la lécithine...

 

  Son action est déterminante pour la construction et le développement des cellules, depuis la germination des

  plantes, jusqu'à la maturation des fruits, puis de l'embryon jusqu'à la sénilité naturelle.

 

  Il permet de réguler le flux nerveux, quand sa formation est d'origine naturelle, alors que son obtention par réaction

  chimique, provoque une forme de déshydratation des liaison nerveuses d'où une excitabilité extrême.

 

  Il joue le rôle de stabilisateur de l'azote, pour contrôler les excès de l'azote. il est donc le régulateur de la

  croissance en favorisant l'assimilation des protéines, ce qui a un effet direct sur la formation des hydrates de

  carbone, l'amidon, la fécule,...

 

    - Il accroît le la pilosité radiculaire, 'le chevelu des racines", ce qui agit sur les bulbes, les betteraves, les carottes,

       les  pommes de terre.

 

    - Il améliore la structure des vaisseaux et capillaires, leur tenue et rigidité, ce qui limite les effets de verse.

 

    - Il est l'agent de la maturation des grains de céréale , le rendement en privilégiant la structuration du grain sur

       celui de la paille (Maltage de l'orge).

 

    - Il favorise le développement des rameaux de vigne, la résistance aux gelées, limite la coulure, augmente le taux

       de sucre naturel, la fermentation.

 

    - Sur les arbres fruitiers, les fruits sont plus nombreux, plus goûteux, la maturation est meilleure.

 

  Le Soufre :  Un cation important :

 

  Cet élément est presque aussi important que ceux privilégiés par l'agriculture conventionnelle : NPK.

 

   Son comportement dans la chaîne nutritive est comparable à celui de l' Azote.

 

  Sa présence, dans les sols est très variable, elle vient des réactions géologiques qui se sont produites lors de la

   formation de la planète.

 

  Elle est le résultat des transformations des vapeurs sulfureuses en acide sulfurique, puis en sulfates quand cet

  acide s'est combiné et neutralisé en partie avec les roches.

 

  La métabolisation ou l'opération qui rend les éléments assimilables se fait par les bactéries en présence de l'eau,

  qui transforment le souffre en sulfites, puis en acide hyposulfureux,  ce qui donne une variété d'acides thioniques,

  les hyposulfites, les polythionates.., en sulfates assimilables.

 

  Il y a une similitude avec l'azote entre les phases des transformations de l'azote par le couple nitrites/nitrates et le

  couple d'hyposulfites/ polythionates qui jouent un rôle important dans l'assainissement des sols pour les préserver

  des parasites.

 

  Dosage du  Soufre :

 

  On considère qu'un sol est en état de carence lorsqu'il en contient moins de 0,5 g / kg de sulfates et en excès

  lorsqu'il en contient plus de 2 g / kg.

 

  Son apport est fonction de la nature acide ou alcaline du sol, car il peut modifier la structure du sol par acidification.

 

  Il se fait soit sous la forme de sulfates, soit sous la forme de souffre en poudre appelé  "Fleur de soufre"

 

  Le plâtre, (sulfate de calcium) agit principalement sur les céréales et les prairies, très peu sur les plantes

  racinaires.

 

  Il mobilise la potasse qui est retenue par l'argile pour l'amener près des racines basses.   

 

  Rôle du soufre :

  Les sulfates provoquent un dédoublement des structures.

 

   - Sa principale action est de rendre solubles les minéraux pour les plantes par une double décomposition suivant

      les éléments auxquels ils sont associés.

 

   - C'est un transporteur d'énergie utilisé par la matière vivante.

 

   - Une  forme de sulfonation qui libérerait pour le végétal de nouvelles quantités de potasse, d'alumine , de fer, et

     de manganèse.

 

   - Au niveau de la chlorophylle,  l'hyposulfite accélère la mobilisation du fer pour limiter la chlorose.

 

   - Il active le processus ammoniacal et celui de la nitrification.

 

   - Il agit comme le régulateur, séparant les bons et mauvais germes, participant ainsi à l'assainissement des sols.

 

  Un excès de sulfate entraîne la solubilisation du calcium, ce qui détruit tout le processus de germination et entraîne

  la perte de l'équilibre des minéraux dans le sol.

 

  Le Silicium organique

 

  La silice est présente presque partout dans les sols sous la forme de silicates, dont le sable représente la plus

  grande partie.

 

 Le sable est le constituant principal des terres qui doivent en contenir au moins 40 %, surtout dans la couche

  arable.

 

  On se rend compte de sa présence dans les appareils de chauffage, ballons ou chaudières, quand on utilise les

  eaux de fleuve ou de rivière retraitée comme la Loire, il se forme des dépôts marrons, presque translucides, peu 

  dissolubles par l'acide chlorhydrique.

 

  La silice organique naturelle vient de la prêle, une plante qui mobilise 98% d'acide silicique, un outil précieux qui

  agit comme transporteur des éléments nutritifs tout en assurant la stabilité des tissus conjonctifs, parois des

  capillaires, structures veineuses ou artérielles, une forme de structure souple, mais résistante.

 

  Cet élément n'est pas pris en compte par l'agriculture conventionnelle, parce que son apport principal se fait au

  niveau des composts et cette forme d' agriculture utilise peu les composts.

 

   On trouve de la silice dans les plantes comme dans l'Ortie ou dans la Prêle (98% d'acide silicique) dans la

   variété prêle des champs " Equitum adverse".

    Kervran avait découvert comment extraire la silice dans la prêle, une société le fait  ==> Herbajovis.com

 

   L'apport de silice devrait être fait par du sable fin, concassé, parce qu'il est important que :

 

    - les facettes du minéral présentent la plus grande surface possible.

 

    - la rugosité permettent un accrochage de l'argile et de l'eau.

 

    - le sable fin subit moins la pression atmosphérique et descend moins dans le sol.

 

   Le sable concassé coûte assez cher, on ne le trouve que sous la forme de quartz broyé, dans la magasins de

   matériaux de construction (sable à falaiser ou à projeter (sablage).

 

   On le remplace par la pouzzolane qui est une forme basaltique des roches éruptive.

 

   la pouzzolane broyée a l'avantage d'être poreuse, ce qui lui permet de mieux retenir l'eau et les concrétions

   bactériennes qui favorisent l'enracinement.

 

 

 

 

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                                                                                                                                                     Dernière modification : 31 décembre 2020