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Les Besoins Vitaux du sol
Dans la nature, là où il n'y a pas eu l'intervention de l'homme, le sol se suffit à lui même en faisant pousser ce qui convient à sa nourriture ou sa guérison.
Le meilleur exemple est celui de la forêt, les arbres naissent et grandissent sans aucun des apports effectué par l'homme dans ses cultures.
La définition des besoins vitaux ne peut se concevoir que dans le cadre d'une agriculture naturelle qui ne cherchera pas à prélever plus que ce que son support, le sol, ne peut lui offrir.
En sachant que la plante à cultiver doit d'abord correspondre à la nature du sous-sol, de la roche mère, et non des considérations de politique agraire européenne ou mondiale, où les agriculteurs ont plus à perdre qu'à gagner.
Ce n'est pas parce que l'on parvient à s'approcher des équilibres vitaux, biologiques et minéraux, qui permettent à un maximum de cultures de réussir, que l'on peut se permettre n'importe quoi.
La grille ci-dessous donne une idée des prélèvements en minéraux opérés par les plantes, pour leur cycle de vie, en moyenne.
Ce tableau n'est qu'une indications tirée des études parues en 1950 par E Wolff, qui avait déterminé les besoins par 1000 Kg de fruits ou légumes. (loi de Liebig)
Il faut bien comprendre qu'il y a longtemps que la culture est exportatrice des éléments de son sol, c'est à dire que le seul fait de récolter une production et de la faire consommer ailleurs, sans qu'il y ait une utilisation qui ramènerait sur place, tout ou partie des éléments prélevés, engendre une perte sèche qu'il faut compenser pour la récolte suivante, en y incluant les besoins naturels du sol, mieux en prévoyant ce qui devrait être prélevé.
Il faut se rappeler que :
- Le seul fait de déchaumer (sortir les racines du sol) et de rouler, permet de récupérer près de 40 % des engrais utilisés par la précédente culture pour préparer la future culture.
- L'assolement est une méthode de renouvellement des espèces cultivées su un même emplacement, qui permet une plantation par une autre (différente) ce qui limite la venue ou la prolifération des maladies ou des insectes.
Le plus judicieux est de remplacer une légumineuse une céréale ou en l'associant, une céréale par une légumineuse, cela utilise les excédents d'engrais et favorise un meilleur développement enzymatique.
- La mise en jachère n'est utilisée que pour satisfaire les quotas, on sacrifie des marais ou zones infertiles, alors que le repos du sol par une prairie tous les 4 ou 5 ans, lui permettrait une redynamisation par le travail des vers de terre.
- Le travail des vers de terre est à lui seul le meilleur et le plus grand fabricant d'engrais naturel complet: repésentent au . minimum : 400 turricules au m² de 6 g = 2400 g ou 2 ,4 kg/m², soit pour un hectare : 10 000 = 24 000 kg/ha ou 24 t/ha. Une bonne prairie entretenue biologiquement peut atteindre près de 800 trous de vers de terre pour un mètre carré !
- Une grande partie des besoins de sol ne peuvent être mobilisés parce que la polarité électromagnétique du sol est à l'inverse de ce qu'elle devrait être, par le seul fait du déséquilibre de ses éléments...
- On a tort de croire que les seules substances fertilisantes ne sont que l'Azote, la Potasse, l' Anhydride phosphorique ou le chaulage et qu'il suffit de les rapporter pour satisfaire les besoins, comme le font les agriculteurs en culture intensive.
Ces agriculteurs le font tellement bien qu'ils sont obligés de mettre 5 à 6 fois la dose de chacun, pour parvenir à des productions à peine satisfaisantes, parce qu'ils oublient ou ne veulent pas s'en soucier, que la mobilisation de ces éléments ne peut se faire qu'en présence de magnésium, d'argile, de carbone, de souffre, de fer, de cuivre, de Bore, (des éléments indispensables, considérés comme négligeables).
Le danger maximum est que les éléments en excès, avec le lot polluant des pesticides, non utilisés, vont se fossiliser, compacter le sol, le rendre infertile.
C'est ainsi que l'on assiste à l'expansion des matériels agricoles, toujours plus puissants, plus performants, alors que le seul respect de la vie du sol, n'a besoin que de remuer la couche superficielle.
Le mode naturel de culture est le seul qui permette au sol de dégrader les tiges des plantes cultivées, sans les transformer en charbon, une matière inerte indécomposable, sauf au bout de dizaines d'années.
Tant que les prédateurs du sols, les industriels sans conscience, auront fini de creuser leur tombe avec leur cultures pourries, empoisonnées, ils auront aussi perdu les quelques pièces de terrain pour lesquelles ils se seront sublimé.
Une autre vision de l'avenir est possible, nous pouvons la construire, il suffit de commencer à agir là où nous sommes, sans nous soucier des prédateurs, alors nous démontrerons que notre vie, notre santé, est à notre portée, sans le recours à leur drogues et leur mirages...
Le volume du chiffre d'affaire, n'est pas et n'a jamais été celui de la rentabilité, seulement le coût d'un brassage d'argent.
Quand on compare les coûts énergétiques, la masse de travail, on s'aperçoit que notre mode de culture est moins onéreux, parce que les produits naturels sont beaucoup moins chers et leur mise en oeuvre n'est pas du tout la charge imposante de travail que l'on prétend.
En fait, quand le sol produit ce qui lui est nécessaire, les réels besoins sont faibles pour produire un légume, une céréale, des fruits ou du vin, sont faibles : Ils correspondent à moins de 80 unité/ha
Quand on élimine le prix des engrais chimiques, réduit à presque rien celui des pesticides (fongicides,insecticides), la perte des semis ou des récoltes, on constate que le prix des amendement et des engrais naturels compostés compense largement les frais générés par la culture intensive auxquels il faut ajouter le temps perdu et les passages répétés des engins, le gasoil.
Le coût de d'un amendement, d'un compost à 1 000 Kg/Ha pour une production égale devient presque ridicule...
Les calculs sont là, pour qui veut les faire honnêtement, pour le démontrer car il faut tout prendre en compte, ...
La charge de travail n'est pas plus importante, bien au contraire, il faut seulement agir autrement...
La santé n'est issue que des produits sains, c'est notre combat : tout faire pour qu'ils le soient et le restent.
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