Cycle lunaire

  

 

 

 

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                   Les Besoins Vitaux du sol

 

  Dans la nature, là où il n'y a pas eu l'intervention de l'homme, le sol se suffit à lui même en faisant pousser ce qui

  convient à sa nourriture ou sa guérison.

 

  Le meilleur exemple est celui de la forêt, les arbres naissent et grandissent sans aucun des apports effectué par

  l'homme dans ses cultures.

 

  La définition des besoins vitaux ne peut se concevoir que dans le cadre d'une agriculture naturelle qui ne cherchera

  pas à prélever plus que ce que son support, le sol, ne peut lui offrir.

 

  En sachant que la plante à cultiver doit d'abord correspondre à la nature du sous-sol, de la roche mère, et non des

  considérations de politique agraire européenne ou mondiale, où les agriculteurs ont plus à perdre qu'à gagner.

 

  Ce n'est pas parce que l'on parvient à s'approcher des équilibres vitaux, biologiques et minéraux, qui permettent à un

  maximum de cultures de réussir, que l'on peut se permettre n'importe quoi.

 

  La grille ci-dessous donne une idée des prélèvements en minéraux opérés par les plantes, pour leur cycle de vie, en

  moyenne.

 

 Plantes : Besoins

  Kg /Ha /récolte

  Eau

   M3

  Azote

   NO3

Carbone

  CO² %

Calcaire

  CaO

Magnésie

  MgO

Phosphore

   P²O5

Potasse

  K²O

 Sulfate

   SO4

Soude

NaOH

 Avoine

 2 300

        85

 

   32

    160

      60

     70 

      25

    18

 Blé

 1 580

       110

 

   42

    180

      50

     90

      35

      5

Colza

 2 950

       150

 

   63

    150

      48

     70

      55

    15

Maïs Grain

 8 500

       70

 

   75

    120

      30

      50

      65

    10

Maïs fourrage

 9 400

       170

 

  105

    240

      60

    110

      55

      6

Orge

 1 800

        70

 

   45

    115

      35

      45

      40

      6

 Seigle

 2 350

       100

 

   55

    125

      35

      65

      45

      6

Foin prairie  2 coupes

 2 450

       190

 

   48

    185

      60

      70

      40

    15

Lin

 4 250

         90

 

   75

    200

      70

      85

      60

    12

Luzerne

 1 980

       190

 

   65

    205

      45

      90

      55

    10

Trèfle Blanc (foin)

 2 650

       290

 

   55

    210

      45

      95

      40

     16

Betterave Fourrage

 3 450

       140

 

   25

    270

       60

    120

      35

     12

Betterave sucre

 2 900

       145

 

   26

    295

       75

    150

      38

     18

Choux

 3 200

       130

 

   30

    260

       75

    115

      32

      9

Pomme de terre

 2 100

       152

 

   25

    270

       60

    120

      25

      6

verger (pommier)

 4 600

       95

 

   55

   115

       38

      46

      80

     4

Vigne

 3 500

       90

 

   50

   115

       35

      45

      75

     3

 

  Ce tableau n'est qu'une indications tirée des études parues en 1950 par E Wolff, qui avait déterminé les besoins

  par 1000 Kg de fruits ou légumes. (loi de Liebig)

 

  Il faut bien comprendre qu'il y a longtemps que la culture est exportatrice des éléments de son sol, c'est à dire que le

  seul fait de récolter une production et de la faire consommer ailleurs, sans qu'il y ait une utilisation qui ramènerait sur

  place, tout ou partie des éléments prélevés, engendre une perte sèche qu'il faut compenser pour la récolte suivante,

  en y incluant les besoins naturels du sol, mieux en prévoyant ce qui devrait être prélevé.

 

   Il faut se rappeler que :

 

    - Le seul fait de déchaumer (sortir les racines du sol) et de rouler, permet de récupérer près de 40 % des engrais

      utilisés par la précédente culture pour préparer la future culture. 

 

    - L'assolement est une méthode de renouvellement des espèces cultivées su un même emplacement, qui permet

      une plantation par une autre (différente) ce qui limite la venue ou la prolifération des maladies ou des insectes.

 

      Le plus judicieux est de remplacer une légumineuse  une céréale ou en l'associant, une céréale par une

      légumineuse, cela utilise les excédents d'engrais et favorise un meilleur développement enzymatique.     

 

   - La mise en jachère n'est utilisée que pour satisfaire les quotas, on sacrifie des marais ou zones infertiles, alors

     que le repos du sol  par une prairie tous les 4 ou 5 ans, lui permettrait une redynamisation par le travail des vers de

     terre.

 

   - Le travail des vers de terre  est à lui seul le meilleur et le plus grand fabricant d'engrais  naturel complet: repésentent  au

   . minimum :  400 turricules au m² de 6 g = 2400 g ou 2 ,4 kg/m², soit pour un hectare :  10 000 = 24 000 kg/ha ou  24 t/ha.

    Une bonne prairie entretenue biologiquement peut atteindre près de 800 trous de vers de terre pour un mètre carré !

 

   - Une grande partie des besoins de sol ne peuvent être mobilisés parce que la polarité électromagnétique du sol est

     à l'inverse de ce qu'elle  devrait être, par le seul fait du déséquilibre de ses éléments...

 

   - On a tort de croire que les seules substances fertilisantes ne sont que l'Azote, la Potasse, l' Anhydride 

     phosphorique ou le chaulage et qu'il suffit de les rapporter pour satisfaire les besoins, comme le font les

     agriculteurs en culture intensive.

 

     Ces agriculteurs le font tellement bien qu'ils sont obligés de mettre 5 à 6 fois la dose de chacun, pour parvenir à

     des productions à peine satisfaisantes, parce qu'ils oublient ou ne veulent pas s'en soucier,  que la mobilisation de

     ces éléments ne peut se faire qu'en présence de magnésium, d'argile, de carbone, de souffre, de fer, de cuivre,

     de Bore, (des éléments indispensables, considérés comme négligeables).

 

   Le danger maximum est que les éléments en excès, avec le lot polluant des pesticides, non utilisés, vont se

   fossiliser, compacter le sol, le rendre infertile.

 

   C'est  ainsi que l'on assiste à l'expansion des matériels agricoles, toujours plus puissants, plus performants, alors

   que le seul respect de la vie du sol, n'a besoin que de remuer la couche superficielle.

 

   Le mode naturel de culture est le seul qui permette au sol de dégrader les tiges des plantes cultivées, sans les

   transformer en charbon, une matière inerte indécomposable, sauf au bout de dizaines d'années.

 

  Tant que les prédateurs du sols, les industriels sans conscience, auront fini de creuser leur tombe avec leur cultures

   pourries, empoisonnées, ils auront aussi perdu les quelques pièces de terrain pour lesquelles ils se seront sublimé.

 

   Une autre vision de l'avenir est possible, nous pouvons la construire, il suffit de commencer à agir là où nous

   sommes, sans nous soucier des prédateurs, alors nous démontrerons que notre vie, notre santé, est à notre

   portée,  sans le recours à leur drogues et leur mirages...

 

   Le volume du chiffre d'affaire, n'est pas et n'a jamais été celui de la rentabilité, seulement le coût d'un brassage

   d'argent.

 

   Quand on compare les coûts énergétiques, la masse de travail, on s'aperçoit que notre mode de culture est moins

   onéreux, parce que les produits naturels sont beaucoup moins chers et leur mise en oeuvre n'est pas du tout la

   charge imposante de travail que l'on prétend.

 

   En fait, quand le sol produit ce qui lui est nécessaire, les réels besoins sont faibles pour produire un légume,

   une céréale, des fruits ou du vin, sont faibles : Ils correspondent à moins de 80 unité/ha

 

   Quand on élimine le prix des engrais chimiques, réduit à presque rien celui des pesticides (fongicides,insecticides),

   la perte des semis ou des récoltes, on constate que le prix des amendement et des engrais naturels compostés

   compense largement les frais générés par la culture intensive auxquels il faut ajouter le temps perdu et les

   passages répétés des engins, le gasoil. 

 

   Le coût de d'un amendement, d'un compost à 1 000 Kg/Ha  pour une production égale devient presque ridicule...

 

   Les calculs sont là, pour qui veut les faire honnêtement, pour le démontrer car il faut tout prendre en compte, ...

 

   La charge de travail n'est pas plus importante, bien au contraire, il faut seulement agir autrement...

 

    La santé n'est issue que des produits sains, c'est notre combat : tout faire pour qu'ils le soient et le restent.

 

 

 

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                                                                                                                                                     Dernière modification : 31 décembre 2020