Raoul Lemaire

                                                 Biographie parue dans la livre de Jean Boucher "Précis d'Agriculture Biologique"

                                            Le Professeur Raoul LEMAIRE  est le type même de l’autodidacte,  formé à l'école de la  vie qui

                                            ne peut se satisfaire d’une situation, sans rechercher ce qui ne va pas, jusqu’à ce qu’il trouve        

                                            pourquoi cela ne va pas, en bousculant s’il le faut, les idées reçues, les faux dogmes.

                                            Il est né en 1884 dans la Somme, dans une famille de négociants en vin et grains de meunerie. il                                             décèdera en 1972.

                                            Il perd son père ä l'âge de 10 ans, à14 ans il quitte l’école pour le négoce de vins et de la

                                            meunerie.

                                           Fauché par une voiture il a les deux jambes paralysées, mais un Médecin de campagne lui

                                            administre quotidiennement un jet d’eau glacé, des pieds vers la tête, pendant des mois.

 Raoul Lemaire à 40 ans      Doué d’un organis,me résistant, il est guéri en moins d’un an et il est devenu en quelques années, un des meilleurs négociant en vins et en grains du nord de la France.

Soucieux de la qualité des aliments , il va recherché une qualité des blés boulangers comparable à celle des meilleurs vins et il consacre ses gains et une partie de son temps à comprendre le fonction-nement de l’agriculture, celui de la nature des blés pour obtenir les meilleurs pains.

Il parcourt l’Europe, va en Russie, des plaines aux montagnes, pour obtenir, par sélection et hybridation, les meilleurs blés durs, pour s’opposer à l’importation des blés canadiens.

Il créé en 1924 une station d’hybridation, dans une ferme à Roye (somme) qui emploie plus de 80 personnes, en utilisant les parcelles de la ferme pour tester chaque variété qualité obtenue.

Il a amélioré la qualité des sols des parcelles en liaison avec les

sociétés de fertilisation organiques qu’il améliore par les apports

magnésiens

Très vite, La station de Roye est citée en exemple par le monde de l’agriculture et en 1927, le Généticien SIRODOT vient appuyer les travaux de R. Lemaire, et il est suivi par les frères VILAIN pour les expérimentations.

En 1928, il obtient la Médaille d'Or du Concours Général Agricole de Paris, et 5 médailles d'argent.

En 1930, quatre variétés de Blé Lemaire sont référencés par l’Ecolel’école de Meunerie de Paris :" Aurèle-Gaby", "Ernest," "Providence" et "Sully", . Il obtient le diplôme d'honneur de l'Exposition Internationale de Liège.

C'est à la ténacité de Lemaire que l'on doit l'une des plus grandes découvertes de notre siècle pouvant sauver l'humanité de la famine : les bi-blés, c'est-à-dire des blés pouvant aussi bien se semer à l'automne qu'au printemps.

Il reçoit les félicitations personnelles des plus éminents savants dont le docteur Roux, directeur de l'Institut Pasteur, des professeurs Schribault, Bretignières, Blaringhem, Tchermack, Eberhardt, Javilliers, etc

Raoul Lemaire est sélectionné pour recevoir un Prix NOBEL.

Désireux d'approfondir encore ses recherches de par son exigence d'aller jusqu'au bout, il devient le meunier, le boulanger et le fabricant de pâtes alimentaires avec ses propres blés.

Le docteur Paul Carton, Cet éminent savant des problèmes alimen-taires fut pour Raoul Lemaire l'un des conseillers décisifs dans sa carrière de phytogénéticien, car non Seulement le Docteur Paul Carton lui a sauvé la vie mais il a orienté les travaux de Lemaire vers la conception du pain naturel.

Soucieux de parfaire cette réalisation qui était le but final de ses travaux, il s’est entoure du Docteur Lenglet, membre du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France,  et du Pharmacien-Colonel Bruere, professeur de Chimie Alimentaire ä l'Ecole Supérieure de l’intendance.

En 1931, Lemaire fonde à Paris, l'une des premières maisons de produits alimentaires naturels. Son pain est qualifié de « parfait » par le Docteur Victor Pauchet, grand apôtre du pain naturel, l'un des plus réputés chirurgiens de Paris.

Quelques mois plus tard, 95 boulangers parisiens viennent le supplier d'augmenter la production de sa farine les moulins de Roye.

Des centaines de meuniers conscients de leur profession multiplient autour de leurs moulins la culture des blés Lemaire.

M. Cchasle, Président de la Meunerie Française déclare :  « Avec 12 % de blé LEMAIRE, je supprime toute importation du

  Manitoba canadien ».

Raoul LEMAIRE avait donné à la France une nouvelle puissance économique quand brutalement les événements de 1936 secouèrent le Pays. L'Etat prend le pouvoir  sur l’Office du Blé qui contrôle la qualité meunière des blés, sous la pression  des trusts financiers.

Il s’en suit des tracasseries visant contrer le développement des blé Lemaire en essayant de le ruiner et de déshonorer cet homme qui se dévoue corps et âme pour la cause nationale.

Une circulaire interdit d'exercer le cycle complet de l'hybridation au pain, comme il le faisait avec la réglementation de l'Office du Blé.

il est mis dans l'obligation de louer ses moulins et sa boulangerie (1.500 quintaux par jour), à une coopérative qui finira par se désinté-resser des blés Lemaire.

Un décret interdit en France de fabriquer des pâtes alimentaires à partir de blé tendre. Le ministère de l'Agriculture institue un service d'homologation des variétés de blés dans le but de soutenir une

politique de blés médiocres à fin de favoriser les importations de blés canadiens et tunisiens.

Lemaire riposte, il se présente à Nice contre Dreyfus, il s’oppose aux trusts, en fait voter une loi qui donne aux ouvriers paysans le même salaire qu’aux ouvriers des industries.

Pendant la guèrre 39-45, Lemaire a 55 ans, il poursuit ses travaux et part à travers la France, à vélo, pour retrouver ses multiplicateurs

Au lendemain de la dernière guerre mondiale , Lemaire reprend ses travaux avec ses fils à Angers et plus particulièrement avec Claude qui est professeur de Génétique pratique à l'Ecole Supérieure d'Agri-culture d'Angers.

En moins de dix ans, il pulvérise le record mondial de la valeur boulangère en obtenant un blé cotant une valeur meunière de 675.

Des centaines de meuniers conscients de leur profession multiplient autour de leurs moulins la culture des blés Lemaire.

M. Chasle, Président de la Meunerie Française déclare : « Avec 12 % de blé LEMAIRE, je supprime toute importation de

  Manitoba canadien ».

Raoul LEMAIRE avait donné à la France une nouvelle puissance économique quand brutalement les événements de 1936 secouèrent le Pays. L'Etat prend le pouvoir  sur l’Office du Blé qui contrôle la qualité meunière des blés, sous la pression  des trusts financiers.

Il s’en suit des tracasseries visant contrer le développement des blé Lemaire en essayant de le ruiner et de déshonorer cet homme qui se dévoue corps et âme pour la cause nationale.

Une circulaire interdit d'exercer le cycle complet de l'hybridation au pain, comme il le faisait avec la réglementation de l'Office du Blé.

il est mis dans l'obligation de louer ses moulins et sa boulangerie (1.500 quintaux par jour), à une coopérative qui finira par se désinté-resser des blés Lemaire.

Un décret interdit en France de fabriquer des pâtes alimentaires à partir de blé tendre. Le ministère de l'Agriculture institue un service d'homologation des variétés de blés dans le but de soutenir une

politique de blés médiocres à fin de favoriser les importations de blés canadiens et tunisiens.

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Lemaire riposte, il se présente à Nice contre Dreyfus, il s’oppose aux trusts, en fait voter une loi qui donne aux ouvriers paysans le même salaire qu’aux ouvriers des industries.

Pendant la guèrre 39-45, Lemaire a 55 ans, il poursuit ses travaux et part à travers la France, à vélo, pour retrouver ses multiplicateurs

Au lendemain de la dernière guerre mondiale , Lemaire reprend ses travaux avec ses fils à Angers et plus particulièrement avec Claude qui est professeur de Génétique pratique à l'Ecole Supérieure d'Agri-culture d'Angers.

Il est maintenant sûr de pouvoir réaliser une agriculture biologique grâce à cette algue marine vivante dotée d'un véritable pouvoir ré-équilibrant et il entreprend une expérimentation généralisée à travers la France. Les résultats sont là, ils confirment la méthode.

Georges Racineux, Professeur,  se joint dès cette époque à l’œuvre et devient le grand missionnaire de la culture biologique.

Des Agriculteurs venant de toutes les régions de France défilent à l'Abbaye de Bellefontaine.  Des paysans bretons parmi lesquels M. Barbaud,Bernard, Bouteiller, Racineux, Thébault , etc.

En prenant« conscience de leur vocation et des erreurs de la chimie » Ils furent les premiers à engager la reconversion totale de leur ferme en culture biologie.

1961-1962 sont les années où se multiplient les rencontres avec les hommes assoiffés de vérité, parmi lesquelles la plus historique

demeurera celle avec le Professeur Jean Boucher, Biologiste,

Ingénieur Agronome, Licencié es Sciences,  il est responsable du service de la protection des végétaux au ministère de l'Agriculture pour les départements Loire-Atlantique, Vendée. Il est aussi un

grand défenseur de l'humus.

La convergence de conception des deux hommes conduisent Boucher à devenir le directeur technique de la société Lemaire ce qui désormais constituera la méthode Lemaire-Boucher

L'immense travail de Raoul Lemaire a préparé le terrain de l'Agriculture Biilogique

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                                                                                                                                                     Dernière modification : 31 décembre 2020